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Lancement du panier de la ferme solidaire de Carrère
La municipalité et l'opérateur ACTIVE ont officiellement lancé le vendredi 19 octobre dernier le panier solidaire de la ferme solidaire de Carrère. Il s'agit d'une formule innovante permettant contre abonnement de recevoir chaque semaine un panier contenant des légumes et fruits frais de la ferme.
Ce sont 36 salariés qui travaillent chaque jour à la ferme solidaire de Carrère comme objectif défendre une production maraîchère locale. L'un des aboutissements de cette volonté est le lancement du panier solidaire. Le panier solidaire est une formule innovante permettant pour 12 euros par semaine et un abonnement de 6 mois de recevoir un panier contenant des légumes et fruits locaux de saison frais de la ferme. La composition des paniers sera réalisée en fonction de la saison et de la production. La liste n'étant pas limitative, la ferme solidaire de Carrère fournira également des recettes de cuisine, simples à réaliser, qui permettront de profiter pleinement de son panier.
Avoir un avenir plus serein
Depuis février 2009 et
dans le cadre du Projet de Ville 2, la Ville du Lamentin a mis en œuvre
ce dispositif qui a permis à 156 salariés-apprenants de bénéficier de
formations et d'un accompagnement social et professionnel personnalisé
mis en œuvre par l'opérateur ACTIVE. Avec le concours des partenaires
institutionnels, techniques et financiers, le taux d'intégration
professionnelle est de 54 %.
C'est dans ce contexte favorable qu'a eu lieu ce lancement en présence
de Pierre Samot, Maire du Lamentin, de Josette Manin, Présidente du
Conseil Général, de Justin Pamphile, président de la commission économie
solidaire au Conseil Régional, de Corinne Blanchot, Sous-Préfète à la
Cohésion Sociale et de représentants des différents partenaires
(GIP/DSU, RSMA, URSIEA, CACEM, Groupe SEEN, missions locales du centre
et du sud,...).
A l'issue des interventions, M. Le Maire a présenté ce panier en ne
manquant pas d'en vanter ses effets bénéfiques pour la santé et en
invitant tout à chacun à s'y abonner. Par la suite, les salariés ont
conduit la visite du site pour constater l'importance et l'étendu du
travail effectué depuis bientôt quatre ans.
Avec le lancement du panier solidaire, c'est une nouvelle pierre ajoutée
à l'édifice de l'insertion au Lamentin. Elle vient confirmer la volonté
de la municipalité de continuer à offrir de réelles perspectives de
réinsertion et de nouvelles ambitions dans la vie à des personnes qui
pourront par la suite avoir un avenir plus serein.
Elles et ils ont dit
Jean José, salarié
« Je fais partie de l'opération depuis 7 mois. L'ambiance à la ferme est
bonne et le cadre est agréable. Habitant à la campagne, je connais les
usages et pratique de l'agriculture. Je m'occupe de l'espace vert, de la
plantation, de la récolte,... On fait un peu de tout.
Pour l'avenir, j'aurais bien aimé trouver un emploi stable. Je tiens
tout de même à remercier la Ville du Lamentin pour le travail qu'elle
fournit pour les jeunes. »
Jacqueline, salariée
« J'ai commencé à travailler à la ferme dès son ouverture en 2009. Ce
qui fait que j'ai pu acquérir l'expérience nécessaire pour aider les
nouveaux salariés à apprendre toutes les différentes techniques
pratiquées sur la ferme. Je peux dire qu'après toutes ces années, je
connais pratiquement tout au niveau de l'agriculture. J'ai comme projet
de toujours travailler dans ce domaine. Je pense que la mairie fait de
très bonnes choses pour les jeunes, car ils sont trop nombreux à baisser
les bras et là c'est une deuxième chance qui leur est offerte. Ils se
doivent de la saisir et se donner au maximum afin de pouvoir se
réinsérer dans la société. »
Régine, salariée
« J'ai intégré la ferme solidaire depuis avril 2011. Depuis cette date,
j'ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas comme le
binage, la récolte, les semis, la plantation, l'élevage des bovins, les
pesées, les piquées,... Pour le futur, j'aimerais travailler dans le
domaine des espaces verts. Pour les jeunes, je passerais le message de
toujours persévérer, de rester motivé pour avancer dans la vie. Je
remercie M. Le Maire et l' équipe municipale de mener à bien ces
missions d'insertion. »
Angela, salariée
« Actuellement, je suis sur mon 2ème contrat d'une durée de deux ans.
Par la suite, nous avons la possibilité d'intégrer d'autres
exploitations. J'aime l'agriculture, car il y a beaucoup de choses à y
explorer. Par contre, nous aurons toujours besoin d'organismes pour nous
soutenir afin de pérenniser l'activité. Cela permet aussi à beaucoup
d'entre nous de se familiariser avec les métiers de l'agriculture que de
nombreux collègues ne connaissaient pas avant leur entrée à la ferme
solidaire. Ce qui est bien, c'est que tout le monde participe, les
postes ne sont pas figés, c'est polyvalent... La municipalité doit
continuer son travail au niveau de l'insertion pour que les jeunes en
difficulté puissent trouver une voie de sortie, pour les remotiver afin
qu'ils puissent montrer ce qu'ils peuvent faire. J'aimerais continuer
dans l'agriculture pour aller encore plus loin. J'ai acquis des choses
au niveau de l'élevage que je ne connaissais pas du tout et diverses
techniques de plantation. Pour moi, c'est très important de développer
cette activité qui nous permet de sensibiliser le public sur la
nourriture locale qui est bonne pour nous, contrairement au fast food.
J'insiste pour que tous les organismes et leurs partenaires continuent à
œuvrer dans ce sens afin de nous donner l'opportunité de continuer à
mettre notre patrimoine en valeur. D'un point de vue écologique, nous
plantons des tournesols pour favoriser la venue des abeilles pour rendre
la plantation plus productive. Les jeunes doivent venir travailler, ne
pas perdre leur motivation. Il y a du travail, donc il faut se bouger
pour avancer. Je remercie beaucoup la Ville du Lamentin pour tout ce
qu'elle fait pour nous et je l'incite à toujours travailler avec nous
pour un avenir meilleur. »
Moune Mangattale, responsable du service observatoire social et social
« C'est une manifestation institutionnelle que nous organisons chaque
année, parce que le marché de service d'insertion de la ferme solidaire
de Carrère est un outil cofinancé. Donc, nous devons faire des bilans
aux co-financeurs pour leur montrer où va leur financement. Ces
co-financeurs sont la Ville du Lamentin, maître d'ouvrage du marché,
l'Etat, le Conseil Général, le Conseil Régional et le GIP/DSU. Nous
sommes à notre deuxième marché. Cela fait 4 ans en sachant que la Ville
du Lamentin a été le fer de lance dans les premiers chantiers écoles et
que la ferme avait déjà fonctionné dans les années 90. Aujourd'hui, on a
un bilan positif comme M. Le Maire l'a précisé, c'est le plus important
car nous accompagnons des hommes et des femmes de 18 à 56 ans qui
rencontrent des difficultés sociales et d'insertion à l'emploi.
Aujourd'hui après les 3 premières années, nous avons accompagné environ
156 personnes qui ont eu un accompagnement social et professionnel. Nous
avons 56 sorties positives en emploi, soit en CDD (Contrat à Durée
Déterminée), soit en CDI (Contrat à Durée Indéterminée) et des
orientations pour les jeunes vers des formations qualifiantes.
La ferme solidaire de Carrere est une étape de parcours dans les
parcours d'insertion professionnelle des personnes. C'est un tremplin
vers l'emploi direct, mais aussi pour une bonne partie des personnes,
c'est un lieu pour apprendre un savoir vivre. C'est se présenter à
l'heure, comment se présenter à son travail, le rapport avec
l'employeur, ce sont les réalités du travail que certains n'ont pas
acquis pendant leur cursus scolaire ou tout simplement au sein de leur
famille. Je remercie M. Le Maire pour qui l'insertion est l'un des
engagements prioritaires qu'il n'a jamais lâché malgré le contexte de
crise et les difficultés de financement de ces actions. La Ville du
Lamentin est l'un des grands acteurs en terme d'insertion en Martinique.
Pour preuve, Jean-Claude Dolmen , directeur de l'ASL (Association
Solidarités Lamentinoises) est devenu président de l'URSIEA (Union
Régionale des Structures d'Insertion par l'Activité Economique). Il faut
que les jeunes, les moins jeunes et tous ceux qui rencontrent des
difficultés d'emploi sachent qu'il n'y a pas de fatalité, qu'il y a
toujours une deuxième, voire une troisième chance. Et avec de la
motivation, on arrive à s'insérer dans la société. »
Josette Manin, Présidente du Conseil Général
« Chaque fois que je viens ici, j'ai toujours l'agréable impression
d'avoir rempli une mission de solidarité, d'accompagnement des jeunes et
moins jeunes lamentinois dans leur parcours d'intégration
professionnelle et sociale. Je crois que la Ville du Lamentin peut être
fière de la redynamisation de la ferme de Carrère. Le bilan est
extrêmement positif, parce que l'on sait que depuis trois ans, on a
environ 40 à 50% de sorties positives sur les salariés-apprenants. Quand
on met en place un chantier d'insertion, il faut qu'il y ait un
objectif de socialisation et de mise en emploi de ces salariés. La
mission d'insertion initiée par la Ville du Lamentin est efficace et
nous sommes fiers de l'accompagnement mis en place auprès de ces jeunes
qui, à un moment donné, étaient désoeuvrés ou encore des pères et mères
de famille sans emploi. Je crois que la Ville du Lamentin ne peut que se
réjouir de ses chantiers d'insertion qui ont pour la plupart des
résultats positifs avec des salariés remis dans le monde du travail. »